L’immersion a la cote ! Mais le bilinguisme des élèves, grand espoir des parents, est-il au rendez-vous ? Des chercheurs de Louvain-la-Neuve et Namur ont étudié la question. Si la réponse est nuancée, le constat est clair: elle n’a aucune influence négative sur la maîtrise du français et les élèves sont mieux armés pour communiquer dans la langue étrangère!
20 ANS D’IMMERSION EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES
C’est en 1998 que l’enseignement en immersion a été officialisé par une législation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Certaines écoles le pratiquaient néanmoins déjà de manière informelle depuis les années 80. Depuis lors, de nombreux établissements, tant primaires que secondaires ont suivi. Aujourd’hui, environ 300 écoles du primaire et du secondaire proposent ce type d’enseignement en Wallonie et à Bruxelles, suivi par 4% des élèves.
En Europe, plutôt que d’immersion, on préfère parler de l’ Enseignement d’une Matière par Intégration d’une Langue Étrangère. En pratique, il s’agit de prodiguer aux élèves une partie des cours dans une langue autre que celle de scolarisation.
Il n’est pas possible de suivre une immersion en plusieurs langues à la fois, mais les jeunes peuvent changer de langue cible entre les primaires et les secondaires.